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elections régionales 2015 - Page 3

  • WEEK END TRANQUILLE A VANVES ENTRE TRACTAGE, MARIAGE, TOURNOI

    Malgré les vacances de la Toussaint qui font,  cette semaine, sentir leurs effets, tout au moins à Vanves, la vie continue ainsi que les manifestations. L’association Atala (Association des locataires du square 13) a inauguré ses locaux vendredi soir en présence de quelques membres et personnalités. Christian Pringarde, son président a présenté les projets de cette association : organiser des vacances pour les enfants qui n’ont pas la chance de partir, durant  l’été 2016, des études dirigées pour permettre aux enfants de faire leurs devoirs et une bibliothèque de quartier axé vers les enfants.

    Seule la gauche était sur le terrain samedi matin pour faire campagne pour les régionales, la droite étant bien absente, la permanence des Républicains étant même fermée ? Nadine Azzaz tête de liste PS sur les Hauts de Seine était  devant la Poste au carrefour de l’Insurrection, avec les élus (Anne Laure Mondon, Valérie Mathey, Jean Cyril Legoff) et les militants dont Antonio et Philippe Dos Santos, pour distribuer un tract sur « le projet pour l’Ile de France » de Claude Bartolone qu’il a présenté quelques jours auparavant, et un autre candidat, Gabriel Attal,  qui les a rejoint après célébré son premier mariage. Ainsi que Boris Amoroz qui distribuait le tract de la liste Front de Gauche/PC… « Nos vies d’abord, égalité,  écologie, dignité, citoyenneté ».

    Mais les conversations du café du commerce tournaient autour de l’accident de car en Gironde et les photos du Parisien montrant l’ampleur de la catastrophe qui a touché de nombreuses familles. Heureusement, les cars ne sont plus utilisés pour emmener les enfants en colonies ou en classes de découverte, les maires ayant décidé d’utiliser les trains avec les TGV, comme c’est le cas tant à Vanves qu’à Issy les Moulineaux, comme le confiait André Santini, député de Vanves à l’auteur du blog. « Avec sa loi sur les cars, Macron a pris du plomb dans l’aile » constatait un commentateur du Dimanche.

    Ce week-end s’est terminé par le désormais traditionnel tournoi de pétanque des commerçants qui clôt le Mois du commerce sur le terrain de la section du Stade Vanves. Plus d’une trentaine de participants se sont retrouvés pour une après-midi conviviale et sont repartis avec le grand calendrier 2016 des commerçants constitué des photos de tous les commerçants participant à cette 5éme édition du mois du Commerce.   

    Enfin, pour les résultats sportifs de ce week-end, toutes les équipes de vanves  Basket, hand ont remporté leur match, ainsi qu’Expograph Vanves contre ASPTT mais le coach-président de cette équipe était très en colère « car il ne veut plus de match comme cela, plus facile ». Un perfectionniste alors que beaucoup se satisfont de peu. L'effet "Chamonix est loin" 

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES ET AILLEURS D’UNE SEMAINE PRESQUE EN VACANCES

    Même si l’activité ne s’en ressent pas encore, comme c’est l’habitude à Vanves, les vacances scolaires produisent leurs effets. En tous les cas, samedi matin a été animée, surtout au marché avec les animations dans le cadre du mois du commerce et de la campagne des régionales. A l’intérieur, c’était dégustation des produits vendus par les commerçants (sur la photo) avec orchestre big band. A l’extérieur, Républicains et centristes distribuaient le programme Transports de leur liste LR/UDI conduite par V.Pécresse, en présence de Bernard Gauducheau et Isabelle Debré,  FG/PC leur tract « IDF nos vies d’abord »  avec Boris Amoroz. « Tiens on les voit aujourd’hui ! Il doit y avoir des élections » persiflait une cliente du marché.  Et plus loin, carrefour de l’Insurrection et place de la République, les socialistes faisaient voter pour leur référendum sur l’unité de la gauche…bien difficilement. Le temps grisâtre malgré un rayon de soleil vers midi, ne prêtait guére à traîner dehors de ce samedi qui s’est terminé pour les passionnés par un PSG-Bastia en football (2-0) et surtout un France - Nouvelle Zélande avec les All Blacks en rugby (13-62) que certains ont mal vécus entre copains dans l’un des cafés de Vanves qui le retransmettait au Paris, au Relais de Vanvres, au Tout Va Mieux… 

    Par contre, mais ce n’est pas étonnant, le référendum d’unité des partis de gauche et des écologistes a recueillit 99,7% de Oui bien évidemment. Plus du double d’adhérents au PS vanvéen se sont déplacés pour voter, et notamment les 15/18 ans et des étrangers qui pouvaient voter, l’un d’entre eux étant très ému : « C’est la première fois qu’on me donne le droit de voter ! » constatait il, de surcroît, place de la Répubique samedi matin. « On a rencontré des gens de gauche que l’on ne connaissait pas comme tel » constatait de son côté un jeune élu socialiste. « Ce scrutin a finalement reçu un bon accueil malgré tous les commentaires » conclait Antonio Dos Santos, secrétaire de section hier en fin d’après-midi au local PS.

    Vendredi 23 Octobre

    A 19H chez Optic 2000 : Titrage au sort du jeu concours « L’art s’invitechez Optic 2000 avec Karavan »

    A 20H au Paris : Soirée coktail et quizz musical

    Samedi 24 Octobre

    A 20H au Gymnase A.Roche : Match de Basket Vanves – Union Rennes Basket 35

    A 20H au Petit Vanves : Soirée orientale pour un dépaysement garanti

    Dimanche 25 Octobre

    A 15H au terrain de pétanque (72 bis rue J.Bleuzen) : Tournoi de pétanque des commerçants

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"